À la lettre
Si tu ne désires pas (encore ?) te retrouver en face-à-face avec ta Maîtresse, que tu cherches une consistance à tes divagations érotiques, ou que tu cherches à compléter nos entrevues en leur ajoutant une dimension, nous pouvons entrer en relation épistolaire.
Par cette correspondance, tu pourras t’épancher sans crainte sur tes profondeurs, tisser des scénario à quatre mains, partager la concrète version papier de tes fantasmes… Créer, en somme, une manière singulière de dialoguer.
Par goût du jeux et par confidentialité postale, les lettres devront être cachées dans un endroit de la ville, que je t’indiquerai au préalable, et qui peut varier. J’avoue avoir un sérieux penchant pour les églises.
Je te précise que j’aime les beaux papiers, les petits dessins, les fleurs séchées, et les grandes confidences.
Si tu désires l’envoi d’un objet m’appartenant, il faudra le mériter. N’hésite pas à me le manifester, je t’indiquerai ce que j’attends de toi, suivant ta demande.
* Je tiens à préciser que si je suis parfaitement à même de tenir une plume comme on prend une cravache, ou de répondre à tes mots comme on accueille un gémissement, mon orthographe, elle, n’a rien d’irréprochable. La gestion parfaite des règles qui forgent nos écrits est un privilège que je n’ai pas, et que je ne te réclamerai jamais. Nous pouvons laisser s’épanouir nos élans littéraires sans être à la merci de ceux qui cherche à les régir. *